Les humains seront bientôt tellement nombreux que la planète ne pourra bientôt plus les faire vivre en aussi grand nombre. La population humaine va donc diminuer dans des proportions que peu imaginent encore...
Pour certains chercheurs et prospectivistes la chute sera brutale voire cataclysmique (pandémies, guerres nucléaires, etc.) pour d'autres le processus sera lent mais inexorable.
Dans un article publié dans la revue scientifique The Lancet , une équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Christopher J. L. Murray de l’Université de Washington, prévoit que le pic démographique sera atteint en 2064 aux environs de 9,7 milliards et que la population mondiale baissera ensuite inexorablement. Entre le 2064 et 2100, la population du globe va diminuer de l’ordre d’un milliard d’habitants. La Chine perdra à elle-seule entre 400 et 700 millions d’habitants. Sur les 183 pays étudiés, 23 vont perdre plus de la moitié de leur population : Japon, Thaïlande, Italie, Espagne, etc.
Cette étude confirme et même amplifie le scénario décrit par Carles et Granger dans leur dernier ouvrage, “L’Apogée”, Ces futurologues franco-canadiens annoncent que la population des humains va diminuer drastiquement. Selon eux la population humaine baissera de 98 % pour retrouver vers l'an 2500 l’équilibre d’avant l’explosion démographique. Le reflux devrait s’étaler malgré tout sur une période suffisamment longue pour que notre espèce s’adapte. Que la déclin se fasse en quelques décennies ou en quelques siècles, l’envolée de la population humaine apparaitra comme un phénomène passager à l’échelle géologique : voir la vidéo ci-dessous
Le futur sera meilleur demain !
Dan Quayle.
Au-delà du futur
L’humanité est aujourd’hui proche de la phase finale d’une longue évolution qui l’a fait passer du clan à la tribu, de la tribu au peuple, du peuple à l’État-Nation, de l’État-nation à l’État continental, dernière étape avant le monde global.
Riche de sa diversité génétique et culturelle acquise tout au long de son histoire, elle s’apprête à constituer désormais un tout sur une planète finie.
Pendant cette période, la population et donc le nombre de cerveaux humains n’ont cessé de se multiplier dans des proportions vertigineuses. La richesse que représente plus de 10 milliards d’êtres humains est considérable. Au cours de ce 21ème siècle, la masse de la matière grise des êtres humains va dépasser les 15 millions de tonnes, 1000 fois plus qu’à l’époque de l’invention de l’écriture. Avec ce formidable potentiel d’intelligence de plus en plus connecté, l’espèce humaine développe de fantastiques capacités technologiques. Elle acquiert de nouveaux pouvoirs et repousse de nombreuses limites.
La croissance des effectifs de l’humanité touche néanmoins à sa fin. Nous vivons actuellement la révolution technologique et sociétale qui va préparer et permettre le repli démographique des prochains siècles. Cette transition fondatrice d’une nouvelle civilisation humaine peut déboucher sur le meilleur comme sur le pire.
Capter les signaux avant-coureurs qui indiquent ce que sera le monde de demain est relativement aisé mais penser le très long terme, au-delà du siècle, est une gageure qui oblige à être visionnaire tant les futurs possibles sont nombreux. C’est néanmoins la seule façon pour se fixer un cap et un cheminement collectif qui évite les calamités. Imaginer un futur souhaitable et faire partager cette vision par le plus grand nombre est la première étape pour le faire advenir.
Rêver à plusieurs est le début de la réalité dit un proverbe chinois.
Osons rêver que les humains d’aujourd’hui ne se laisseront pas enfermer dans des logiques de confrontations qui mènent à d’irrémédiables catastrophes. Osons rêver que les humains de demain, peu nombreux, puissent partager l’infinie richesse de la planète et connaître un niveau de vie comparable à celui des très riches d’aujourd’hui. Osons rêver qu’ils puissent jouir d’une qualité de vie exceptionnelle en harmonie avec une nature retrouvée et préservée.
L’espèce humaine sait de mieux en mieux qui elle est et d’où elle vient. Il lui reste encore à savoir où elle veut aller.
Extrait de L'Apogée de J. Carles et Michel Granger
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