Emilie du Châtelet est considérée aujourd’hui comme l’une des premières femmes scientifiques d’influence dont on ait conservé les écrits.
𝘗𝘰𝘳𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘳𝘲𝘶𝘪𝘴𝘦 𝘥𝘶 𝘊𝘩𝘢̂𝘵𝘦𝘭𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘳 𝘘𝘶𝘦𝘯𝘵𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘓𝘢 𝘛𝘰𝘶𝘳,
Née en 1706 dans un milieu éclairé de noblesse de robe, Emilie reçoit la même éducation que ses frères : elle apprend le latin, le grec ancien, l’anglais et l’allemand, les mathématiques, la musique, la danse, le théâtre, etc.
Elle épouse en 1725 le marquis du Châtelet et aura trois enfants avec lui. Le couple a l’esprit large. En 1733, elle rencontre Voltaire, elle lui ouvre le domaine des sciences et devient son égérie. Elle devient aussi son amante et s’installe avec lui dans un château que possède son époux à Cirey dans la Marne .
Émilie du Châtelet est non seulement une femme libre mais aussi une femme savante. On lui doit, entre autres, l’invention de la racine cubique en mathématique. Elle traduit en latin des écrits de Newton, puis adapte en français son œuvre majeure, les "Principia Mathematica". En 1737, elle est la première femme scientifique à rédiger un "Traité de Physique" publié par l'Académie des Sciences.
En 1741 elle publie "Les Institutions de physique" où elle confronte les points de vue de Descartes, Newton et Leibniz. Cet ouvrage lui permet d’être élue membre de l’Académie des Sciences de l’institut de Bologne, la seule institution qui acceptait alors en son sein des femmes.
En 1748, Emilie du Châtelet entame une relation amoureuse avec le poète et militaire Jean-François de Saint-Lambert tout en restant liée d’amitié avec Voltaire. L’année suivante elle donne naissance à une fille, et meurt six jours plus tard, à l’âge de 43 ans, des suites d’une fièvre infectieuse faisant suite à l’accouchement.
Emilie du Châtelet est considérée aujourd’hui comme l’une des premières femmes scientifiques d’influence dont on ait conservé les écrits.
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